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Petites lettres dorées
26 octobre 2015

Chapitre 6

C’est mon dernier jour sans les enfants. Je suis contente de les retrouver. Nina me les ramène demain soir. J’ai hâte de retrouver Aurore, je lui ai proposé de passer la soirée chez moi. Je dois bien avouer que je stresse un peu. On ne sait pas vu depuis la dernière fois.

Je prépare le repas, j’ai décidé de faire un poulet curry. Je me concentre sur la recette pour éviter de tout faire capoter ! Oh merde il est déjà 18h !! Aurore arrive dans une heure. Je prends une douche et je cherche ce que je peux mettre… Oh ma nouvelle robe noire ! Enfin nouvelle c’est vite dit ! Je l’avais acheté pour Nina pour tenter une certaine amélioration mais je ne l’ai jamais portée. Je me maquille : lèvres rouges et yeux noirs pour marquer mes yeux noisette. Et voilà ! Sans vouloir me vanter, je me trouve plutôt pas mal !

J’entends une voiture se garer devant la maison et je suppose que c’est Aurore. Je l’attends devant la porte d’entrée, dès qu’elle me voit elle me fait un grand sourire. Elle vient à ma rencontre avec un bouquet de roses rouges et me fait un de ses baisers appuyés sur la joue que j’adore.

« Waouw ! Tu es… Superbe Mathilde ! me dit-elle avec des étincelles dans les yeux.

_ N’exagère pas ! Toi tu l’es !

Elle porte un chemisier blanc avec un pantalon noir plutôt moulant ! J’adore !! Et ses cheveux blonds coiffés en un chignon. Finalement je la fais entrer et nous buvons un verre en guise d’apéritif.

_ Je vois que t’as enlevé certaines photos !

_ Oh… Euh oui. Je souhaite passer à autre chose. Je… Je crois que j’ai rencontré quelqu’un. Et je ne veux pas tout gâcher.

_ Elle doit avoir de la chance cette personne ! J’en suis presque jalouse, dit-elle en riant.

_ C’est toi Aurore ! »

J’ai enfin osé lui dire. Je n’en reviens pas ! Je ne pensais pas que j’y arriverai. Sa main se pose sur la mienne et son visage s’approche de plus en plus près du mien. Après une seconde d’hésitation, je parcours les derniers centimètres et mes lèvres se posent sur les siennes. Je ressens cette même décharge électrique. Notre baiser devient de plus en plus langoureux et il n’y a plus moyen de se séparer. Finalement c’est elle qui stoppe le baiser. Je souris et enlève les quelques traces de rouge à lèvre qui se sont mis autour de la bouche d’Aurore.

« Depuis le temps que j’attendais ce baiser, m’avoue Aurore.

_ Je ne pensais pas que je rencontrerai quelqu’un d’autre. Et t’es entrée dans ma vie, maintenant je ne veux plus que tu partes.

_ Dès que je t’ai vu, je suis tombée sous ton charme alors je dois bien avouer que j’espérais souvent que ton fils fasse une bêtise pour que je puisse te voir. »

Après quelques aveux sur nos sentiments, nous passons à table. Elle me regarde intensément et ça me fait rougir. Elle se lève et pose ses mains sur mes épaules et embrasse ma joue puis mon cou.

« Tu es toute tendue ! Ca te dit un massage ?

_ Oui je veux bien. »

Je l’emmène dans ma chambre non sans quelques baisers et quelques appréhensions de ma part. Je m’allonge sur le lit et je sens Aurore se mettre à califourchon sur moi. Elle commence un massage des plus salvateurs. Sous la demande d’Aurore, j’enlève ma robe afin qu’elle puisse mieux me masser. Euh… Simplement masser ? Je suppose qu’elle en profite aussi pour mater. Elle finit son massage par de délicats baisers sur mon dos, je frissonne. Je me sens légèrement honteuse car j’avais mis un string et un soutien-gorge en dentelle. Elle me susurre à l’oreille que je suis magnifique. Je me retourne puis je la vois mordiller sa lèvre inférieure en même temps elle regarde mes seins puis le fin tissu du string. Il est clair que ça risque d’être difficile de la ramener sur terre. Je l’embrasse avec fougue, nos langues se retrouvent et dansent ensembles. J’en profite pour déboutonner son chemisier et laisser apparaître sa poitrine très agréable. Il ne me faut pas longtemps pour qu’Aurore se retrouve en sous-vêtements. Nos bouches ne se quittent plus, nos mains se baladent à la découverte du corps de l’autre.

 Elle joue avec mes désirs, me laissant au bord de la jouissance. Je la supplie de finir ce qu’elle a commencé. Elle m’embrasse, parcourt mon corps de baisers et finit son chemin en se délectant de mon nectar. Je jouis sans tarder. A présent c’est à moi de la faire grimper aux rideaux. Je suis plutôt fière de moi en voyant que je n’ai pas perdu mon doigté qui faisait chavirer Nina et maintenant Aurore. Je descends lentement de ses délicieuses lèvres vers sa poitrine, prends un téton dans ma bouche, le suce et le mordille légèrement. Ma main droite descend vers une partie bien au sud qui était quelque peu trempée ! Mon autre main caresse son autre sein. Je l’entends gémir, ce qui m’incite à continuer de plus en plus vite et profond. Mes lèvres descendent encore plus bas, je la lèche jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus.

Nous nous endormons plus qu’épuisées par cette nuit de jouissance. Dans ses bras je sais que rien ne peut m’arriver.

Je me réveille plus tôt qu’Aurore et je l’admire. Je caresse doucement son omoplate et je la vois sourire. J’embrasse son cou et sans que je ne m’en rende compte, elle était déjà sur moi.

« Bonjour ma chérie ! elle s’exclame.

_ Coucou toi ! T’as bien dormi ?

_ Oh oui super ! Je n’ai jamais aussi bien dormi ! Et toi ma belle ?

_ Merveilleusement bien ! J’aime être dans tes bras.

Elle m’embrasse et ses yeux pétillent ce qui me fait rougir.

_ Tes enfants rentrent quand ?

_ Ce soir… je dis un peu triste.

Elle semble plutôt soucieuse. Il y a cinq secondes Aurore était très heureuse et à présent elle est triste. Je caresse sa joue puis ses cheveux. J’attends un peu voyant qu’elle souhaite  me parler. Elle se met à côté de moi et elle joue nerveusement avec le bout de drap qui est entre nous.

_ Mathilde… Je peux… Te demander quelque chose ?

_ Bien sûr ma puce ! Je t’écoute.

_ Voilà… Je viens juste d’y penser… On a passé un très bon moment hier et aujourd’hui promet d’être tout aussi merveilleux mais…

Je m’aperçois que j’ai arrêté de respirer lorsqu’elle a prononcé le « mais ».

_ Mais quoi ?

_ Je me pose la question de comment on va faire quand tes enfants reviendront. Je veux dire… On pourra plus se voir comme on veut, je pourrai pas rester ou toi venir chez moi, il faudra qu’on fasse attention.

_ Je comprends mon cœur. Moi aussi j’ai peur de ça mais on peut toujours tenter… Si tu veux bien.

_ Oui évidemment ! C’est toi que je veux ! Tu vas leur dire quelque chose ?

_ Pas maintenant ! Je veux voir comment ça se passe entre toi et moi et ensuite j’aviserai. Mais les week-ends où Ethan et Célia vont chez Nina, on pourra se voir, si tu veux.

_ Oui je veux bien ! »

C’est vrai que je n’avais encore pas pensé au fait que les enfants allaient revenir. 

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